Tendance lunettes : quel modèle adopter cette saison ?

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Femme élégante ajustant ses lunettes dans un café urbain

Une paire de lunettes peut tout changer. Pas seulement un visage, mais un style, une attitude, une façon d’habiter la rue ou de capter la lumière. Chaque année, l’industrie de l’optique bouscule ses propres repères en réinventant les formes et matériaux des lunettes de soleil. Les créateurs misent désormais sur des silhouettes inattendues, parfois en rupture totale avec les tendances précédentes. Certains modèles, pourtant jugés dépassés il y a quelques saisons, font un retour remarqué sur les podiums.

Les griffes rivalisent d’audace et de créativité, cherchant le juste dosage entre prouesse technologique et hommage à la mode d’hier. Les matériaux adoptent une logique nouvelle : la légèreté se conjugue avec la résistance, la durabilité ne sacrifie rien à l’esthétique. Résultat, la saison ne laisse aucune place au conformisme.

Ce qui change en 2025 : les grandes tendances lunettes de soleil

Sur les podiums, la direction se fait claire. Pour le printemps-été 2025, les lunettes de soleil prennent de l’ampleur : plus qu’un simple accessoire, elles deviennent déclaration d’intentions. Les créateurs puisent à la fois dans la nostalgie et le futurisme, créant un dialogue saisissant entre audace et tradition. Chaque monture devient un clin d’œil ou un manifeste.

Les modèles oversize dominent la scène. Ils enveloppent le visage, imposent une présence, on pense aux lunettes masque repérées chez Burberry, Dior ou Courrèges, qui jouent la carte de l’excès maîtrisé. Chez Prada, les formes rectangulaires se dessinent avec une précision presque géométrique, tandis que les Cat Eye s’aiguisent, évoquant l’icône Marilyn Monroe dans une version audacieusement revisitée. L’empreinte années 70 s’étire encore : montures épaisses, nuances de miel, écailles marbrées et verres subtilement fumés.

La couleur explose, sans complexe. Les lunettes colorées se déclinent en lavande, vert acide ou rose franc. Chez Gucci ou Max Mara, la palette s’affranchit de toute retenue. Les verres suivent : miroirs, colorés, parfois totalement transparents. Les montures métalliques séduisent par leur simplicité, tandis que la demi-monture sportswear séduit les amateurs de lignes nettes.

Voici un aperçu des styles qui dominent le paysage :

  • Lunettes aviateur : alliance du double-pont et de la monture fine, ce modèle traverse les époques sans faiblir.
  • Lunettes rondes : Iris Apfel en a fait sa signature, la mode y revient avec enthousiasme.
  • Lunettes écailles : motifs bruns ou ambre, effet raffiné immédiat.

Les maisons comme Gucci, Miu Miu, Dior et Margiela donnent le ton en alternant références et expérimentations. En 2025, chaque personnalité, chaque humeur, trouve son alter ego, du clin d’œil rétro au minimalisme assumé.

Influences futuristes et retour du rétro : à quoi ressemblent les modèles phares ?

Pour 2025, le balancier oscille entre futurisme et vintage. Les designers n’hésitent plus à fusionner les influences ni à bousculer les codes. Les lunettes masque, modèles massifs, monobloc, à l’allure de visière, trônent sur les visages, notamment chez Burberry, Dior ou Courrèges. Les lignes franches, la dimension sportive, la provocation assumée marquent la saison. Victoria Beckham ou Margiela privilégient pour leur part un minimalisme graphique, presque radical.

Les lunettes Cat Eye orchestrent leur retour avec brio : monture effilée, bords relevés, féminité affirmée. Leur origine remonte à Altina Schinasi, inspirée par les masques arlequins italiens, avant de devenir l’apanage de Marilyn Monroe et Audrey Hepburn. Aujourd’hui, elles dessinent le regard, sculptent le visage et incarnent un accessoire de caractère.

Difficile de passer à côté des lunettes rondes : qu’elles évoquent Iris Apfel ou Harry Potter, elles oscillent entre allure intellectuelle et clin d’œil arty, parfois oversize, parfois minimalistes. Les aviateur, imaginées par John Macready, conservent leur double-pont emblématique et une monture métallique ultrafine, alliant héritage Ray-Ban et esprit contemporain. Ce style plaît aussi bien aux amoureux du vintage qu’aux adeptes d’une élégance androgyne.

La palette de couleurs explose en 2025. Chez Gucci ou Max Mara, les lunettes colorées s’illuminent de verres miroirs, de dégradés acidulés ou de transparences pop. La monture écailles, motif marbré, brun ou ambre, gagne en sophistication, clin d’œil appuyé aux années 70 et aux égéries comme Jennifer Aniston ou Kendall Jenner. Chaque modèle s’inscrit dans une histoire, entre innovation affirmée et souvenirs réinterprétés.

Comment choisir la monture idéale selon la forme de son visage ?

Pour trouver la monture qui vous correspond, tout commence par l’équilibre. La forme du visage oriente le choix, mais laisse la place à l’audace. Il s’agit de jouer sur les lignes, d’oser le contraste ou la cohérence, selon ses envies.

Voici quelques repères pratiques pour sélectionner la bonne monture :

  • Visage rond : une monture géométrique (rectangulaire, carrée ou papillon) structure le regard et affine les traits. Les Cat Eye, avec leurs angles, sont idéales pour sculpter et allonger la silhouette.
  • Visage carré : les montures ovales, rondes ou pantos apportent de la douceur et cassent la rigidité des maxillaires. Les modèles oversize façon années 70, à la Iris Apfel, adoucissent la géométrie du visage.
  • Visage ovale : toutes les options sont ouvertes. Osez les modèles oversize, vintage, masque, rectangulaires ou métalliques, ainsi que les verres miroirs ou transparents ; tout s’harmonise naturellement.
  • Visage allongé : privilégiez les montures rondes ou ovales pour équilibrer les proportions. Les formes généreuses, comme chez Max Mara ou Gucci, apportent du volume.

La monture papillon booste les visages ronds ou carrés en leur donnant du dynamisme. Les montures métalliques fines, signature Ray-Ban, conviennent aussi bien aux visages ovales qu’aux carrés. N’oubliez pas la touche de couleur : des lunettes colorées, des motifs écailles ou des verres dégradés réveillent immédiatement le style. L’essentiel est d’assumer son choix, de le faire résonner avec son humeur, sa carnation, sa personnalité.

Choisir une monture, c’est trouver le point d’équilibre entre ce qui vous ressemble et ce que vous souhaitez révéler. Masque oversize ou monture rectangulaire, chaque tendance s’ajuste à une rencontre unique : celle entre le visage et la lunette.

Homme portant des lunettes minimalistes dans une boutique moderne

Marques à suivre et matériaux innovants pour oser de nouveaux styles

Ray-Ban s’impose toujours comme référence, avec ses modèles légendaires Aviator, Wayfarer ou Pantos. Entre montures métalliques ultrafines, titane brossé, bio-acétate ou acier recyclé, la marque américaine reste fidèle à son ADN tout en intégrant les tendances du printemps 2025.

Chez Gucci, les volumes se font spectaculaires : lunettes oversize, verres vibrants, courbes sculptées. Bottega Veneta mise sur le color-block et le masque, tandis que Saint Laurent propose des solaires couture à monture épaisse, presque architecturale. Prada et Balenciaga, quant à elles, adoptent avec assurance le retour des lunettes rectangulaires, rigoureuses, à l’esprit futuriste affirmé.

Les enseignes spécialisées telles que Jimmy Fairly, Le Petit Lunetier ou Polette bousculent le marché en privilégiant des matériaux responsables : nylon biosourcé, acétate végétal, verres polarisés recyclables. Le segment luxe s’empare aussi du mouvement : Courrèges, Margiela, Miu Miu et Dior revisitent la lunette écailles ou la demi-monture, jouant sur les détails métalliques ou les transparences assumées.

En 2025, la couleur s’impose avec détermination : Pantone met en avant Viva Magenta 18-1750 et inspire les créateurs, qui déclinent verres teintés, branches bicolores et finitions irisées. Sur le nez, l’expérimentation règne : verres miroirs, nuances fumées, matériaux composites, tout se conjugue à la frontière du vintage et de la nouveauté. Les tendances lunettes 2025, entre héritage assumé et laboratoire d’idées, dessinent un avenir où chaque regard affirme sa singularité.